(I can get)
Satisfaction
À la frontière du baroque, du rock expérimental et de la performance plasticienne, (I can get) Satisfaction invite un genre unique, inclassable. Le collectif, multigénérationel, international, en révolution permanente, explore une palette de climats qui vise LA Satisfaction, pardon les Stones, pour nous ça roule.
Les instruments - voix soprano lyrique, violoncelle, contrebasse venus du classique d’une part, batterie, séquences electro samplées d’autre part – explorent des brèches invisibles capables de rejoindre les deux mondes.
Avec son premier album : « Dissociated music » le groupe teinte son environnement de son amour violet, seule couleur froide et chaude en simultané. La vague violette ne fait que commencer.
La Framboise Frivole à la Chaise-Dieu, festival de musique sacrée
Ô Carmen, de Martin-Salvan, mélange de virtuosité et d’intention burlesque à l’Opéra de Metz, c’est possible. Les ancien.nes se souviennent (les autres allez voir) de Louis de Funès, chef d’orchestre abominable ou du violoncelliste Maurice Baquet sérieusement irréfléchi. Sérieusement car avant tout excellent. A l’instar d’Alexandre Astier, en Bach déboutonné, Nathalie Dessay en Diva « Madonna » ou Olivier Martin-Salavan en Don José pas de côté, le mix humour et répertoire classique décoiffent les salles d’ordinaire dévolues au grand répertoire. Ainsi le duo La Framboise Frivole a-t-il tenu l’affiche du très sérieux festival de la Chaise-Dieu, temple plus qu’orthodoxe de la musique sacrée. On se souvient du somptueux Que ma joie demeure ! du clownesque Astier donné à la Cité de la musique, haut lieu de la distinction «boulézienne». «Même si nous y voyons l’opportunité de séduire un nouveau public, nous restons convaincus que les spectateurs les plus avertis pourront y trouver leur compte», affirme Vincent Anglade, programmateur à la Cité de la musique. Que la joie demeure oui. Wesh elle n’a pas de frontière ? Bien ma sœur ! FS
Nina Hagen
Extravagante, inclassable, dotée d’une voix hors norme, la chanteuse, autrice, compositrice et interprète Nina Hagen a marqué les esprits (ou a convoqué les esprits) avec des performances vocales et scéniques devenues iconiques. Née en 1955 à Berlin Est, elle a rapidement rejoint Londres où dans les années 70 et 80, sa musique punk new wave s’est incarnée. La sortie à Berlin de son premier album, Locomotive Kreuzber avec le groupe de politrock Lokomotive Keutzberg trouve son public – international- dès sa sortie, un public encore au rendez-vous pour son dernier opus sorti en 2022 dont le nom résume son programme : Unity. Une unité qu’elle partage avec l’espèce humaine et animale dont elle est une fervente défenderesse, merci pour elleux Nina. AD
Actéon, chasseur de la Grèce antique fut métamorphosé en cerf fuyant ses propres chiens pas foutus de le reconnaître. A son propos, Ovide écrit dans Les Métamorphoses : « ses chiens l’ont aperçu (…). Cette meute avide de la curée (…) poursuit le jeune homme (…). Il fuit dans ces mêmes lieux où il a si souvent poursuivi le gibier ; hélas oui il fuit ceux qui étaient à son service ». La chasse est interdite depuis une trentaine d’années en Inde et dans tout le sous-continent indien, en Afrique de l’Est, au Costa Rica depuis peu, et même, en Europe, dans le canton de Genève. Aucun déséquilibre n’a résulté de l’interdiction de chasser, au contraire, c’est tout bon pour toutes les espèces, y compris l’humaine parfois/souvent tuée lors d’innocentes balades en forêt. En revanche, on ne supprime pas la pêche de loisirs, sans doute parce qu’on a pas réalisé qu’une bouche harponnée par un crochet, c’est horrible pour les poissons de nature hémophile. D’où vient que l’on trouve aristo la chasse à cours ? Ah mais si, l’aristo est celui qui fut anobli pour avoir plus et mieux tué que les autres. Alors oui, c’est aristo la chasse. Quant aux chevreuils musiciens, il faut s’en méfier comme des cintres. N’avez-vous jamais remarqué comme les chasseurs répugnent à raccrocher leurs vestes ?AD
Essonne : des chevreuils musiciens terrorisent les chasseurs
Violet
Wave
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